Comment modifier son état d’esprit définitivement

Objectif du module :

Ce module vise à faire comprendre que notre état d’esprit conditionne nos expériences, notre bien-être et nos choix avant de rentrer dans le vif du sujet. Changer son état d’esprit n’est pas une transformation temporaire : c’est un ancrage profond, durable, qui redéfinit notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes.

Mon vécu et mon constat personnel ?

Je me présente : Jonathan Caudrelier.
L’histoire qui va suivre est un récit sincère et juste, fondé sur mon vécu personnel, sur mes expériences profondes liées à mon état d’esprit et aux pratiques quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles que j’ai intégrées dans ma vie. À travers ces lignes, je vais tenter d’illustrer, de façon claire et accessible, ce qui m’a permis de transformer durablement ma manière de penser, d’agir et d’être. Je ne cherche pas ici à enseigner depuis un piédestal, mais simplement à partager une trajectoire, dans toute sa vérité, avec ses doutes, ses percées, et ses révélations intérieures. Mon intention est de rester explicite dans la simplicité, pour que celui ou celle qui lit ces mots puisse, à travers mon récit, ressentir des échos avec son propre chemin.

Pour en revenir à l’article précédent sur l’âme, il me semble essentiel de la mentionner ici, car selon moi et peut-être même inconsciemment pour ceux qui sont plus sceptiques sur le sujet | l’âme façonne notre vie dès les premiers instants de notre existence. C’est elle, dans sa sagesse silencieuse, qui oriente certaines de nos expériences clés, souvent sans que nous en ayons conscience. Nous naissons, selon moi, avec une trame déjà inscrite dans notre inconscient. Cette trame n’est pas figée, elle est modulable, mais tant que nous ne prenons pas le temps d’en observer les contours, nous risquons de lutter contre elle sans même le savoir. Certaines personnes seront portées toute leur vie par cette trame, comme guidées par un courant souterrain invisible… jusqu’à ce qu’un jour, elles se heurtent à une forme de stagnation, de répétition, ou d’inconfort intérieur profond. C’est souvent là que l’âme nous invite à modifier nos demandes internes, nos croyances profondes, nos vibrations mentales.

Et si rien ne change à l’extérieur, c’est peut-être que le message intérieur n’a pas encore été reformulé.

Quel était ton état d’esprit dominant avant la bascule ?

Avant cette bascule intérieure, mon état d’esprit était souvent agité, tiraillé entre ce que je ressentais profondément et ce que la vie m’imposait extérieurement (cela m’arrive encore parfois, mais d’une manière différente). J’étais dans un mode de fonctionnement où tout devait aller vite, où l’on devait prouver, s’adapter, se défendre même parfois. Je portais en moi une charge mentale constante, faite d’attentes, de doutes, de projections, mais surtout d’un sentiment de lutte. Lutter pour être à la hauteur ( ce qui est bien je l’avoue mais il y a mieux, je vous l’expliquerai dans l’article). Lutter pour se faire une place. Lutter contre ce que je ressentais parfois comme une injustice de vivre certains états que je ne comprenais pas.

Il y avait cette tension intérieure, presque sourde, entre ce que je savais être bon pour moi au fond de moi, et ce que la réalité extérieure exigeait. Mon esprit tournait en boucle, souvent alimenté par des pensées réactives, des comparaisons, des inquiétudes ou des scénarios qui n’avaient même pas encore eu lieu. Je me laissais absorber par le flux de l’extérieur, par les peurs collectives, par les habitudes émotionnelles qui se répétaient sans que je les interroge vraiment.  Et même si en surface tout semblait fonctionner, je sentais que quelque chose en moi s’épuisait. Comme si je vivais en dehors de ma propre autorité intérieure, comme si j’avais donné à d’autres le droit de modeler ma perception, mes choix, et même mes émotions. Mon état d’esprit dominant était un mélange de contrôle, de tension et de besoin de reconnaissance.

Mais derrière tout cela, il y avait surtout un manque de paix intérieure.

Paix intérieure comment as-tu fais ?

Aujourd’hui, comment suis-je arrivé à cette forme de paix ? Eh bien, tout simplement en apprenant à regarder à la fois devant moi et derrière moi. Cette question, je me la suis posée des centaines de fois : “Est-ce que j’ai vraiment surmonté tout ça ?” Et la réponse, c’est oui. Même après les pires moments, je suis toujours là. Prenons un exemple concret, celui de l’anxiété liée à l’argent. Qui n’a jamais eu peur de manquer ? De ne pas y arriver ? Mais si je regarde en arrière, il fut un temps où je n’avais vraiment plus rien. Et alors ? Je ne suis pas mort. J’ai traversé cette période. Et même mieux : j’en suis sorti grandi, j’ai appris, j’ai rencontré des personnes qui m’ont tendu la main. Et parfois, il n’y avait personne… mais je l’ai fait quand même. Tout seul.

Alors aujourd’hui, je ne peux plus accepter de me plaindre intérieurement, ni même à voix haute. Parce qu’en réalité, ce n’est pas une faiblesse qui m’a sauvé, ni la chance, ni un miracle venu du ciel. C’est bien mon état d’esprit, ma force intérieure, ma capacité à continuer, coûte que coûte. Et si ce n’est pas ça, alors c’est quoi ? L’univers ? Dieu ? Le hasard ? Peu importe le nom, ça s’est fait à travers moi. Il faut en tirer une vraie leçon : si l’on cesse de se focaliser sur le négatif, si l’on regarde devant sans trop se poser de questions, la vie continue de se dérouler, et on traverse encore et encore. Combien de fois avons-nous survécu à des choses qu’on pensait insurmontables ? Presque toujours. Et pourtant, à chaque fois, on oublie.

70 % du stress que l’on porte est souvent déjà derrière nous, ou n’a aucune réalité concrète. Ce sont des projections, des peurs absurdes qui nous freinent. Il faut être honnête avec soi-même : souvent, ce n’est pas la vie qui bloque, c’est nous-mêmes, dans notre esprit. C’est notre manière de penser, de parler, de regarder les choses. Il faut être réaliste. Et à un moment donné, il faut se dire stop.

Paix intérieure, comment y parvenir sur le long terme

Pour parvenir à un état de paix intérieure durable, il ne suffit pas simplement de le souhaiter ou de l’imaginer. Il faut commencer à travailler en profondeur, avec sérieux, régularité et engagement. C’est pourquoi, dans ce module, je vais vous partager certaines de mes techniques personnelles, issues à la fois de mes pratiques kabbalistiques, mais aussi d’un reformatage progressif de l’état d’esprit, basé sur des observations très concrètes. Certains de ces exercices reposent sur des principes reconnus dans le champ scientifique et psychologique. De nombreux experts ont démontré que la répétition ciblée de certaines pratiques mentales ou comportementales finit par modifier durablement nos circuits de pensée, notre rapport au stress, nos réactions émotionnelles. Autrement dit, ce que l’on répète, on le devient.

Autrement dit, ce que l’on répète, on le devient. Mais pour que cela devienne réellement une partie de nous, il faut bien plus qu’un simple vœu ou une intention passagère. Il faut une répétition consciente, intensive, et surtout alignée. Cela signifie que l’intention de devenir doit être habitée profondément, et cela demande du temps. Avant toute chose, il faut comprendre que ce processus nécessite une patience accrue. Ce n’est pas parce que vous décidez aujourd’hui de changer que le changement s’opérera demain. Modifier, effacer ou rediriger certaines mémoires internes, certaines énergies, certaines manières d’être… cela remet en mouvement toute une mécanique intérieure, parfois figée depuis des années.

Vous ne contrôlez pas tout. Même si l’intention vient de vous, le chemin qu’elle va emprunter pour se manifester ne dépend pas uniquement de votre volonté. Il y aura des détours. Il y aura des confrontations. Il y aura des épreuves. Et parfois, ces épreuves seront douloureuses. Pas parce qu’elles sont injustes, mais parce qu’elles viennent vous remettre en conscience ce que vous aviez mis de côté : des émotions non digérées, des peurs enfouies, des habitudes d’auto-sabotage, des schémas que vous aviez pris pour des vérités. Tant que vous ne comprenez pas les leçons cachées derrière ces moments de tension, tant que vous résistez aux signes que la vie vous envoie, les résultats resteront instables, flous, ou décevants. Le vrai alignement n’est pas une ligne droite. Il passe par des doutes sincères, des imperfections assumées, et surtout une capacité à interpréter les signaux que votre environnement vous reflète.

Car oui, pendant cette phase d’initiation intérieure, la vie va vous envoyer des signes précis, souvent symboliques, parfois subtils, d’autres fois brutaux. Ils se manifesteront dans des situations récurrentes, dans vos échanges, dans votre corps, ou même dans vos rêves. Les rêves, justement, sont souvent des révélateurs puissants. Même ceux qui semblent instables, chaotiques, ou effrayants. Ils sont le miroir de ce qui se transforme en vous. Ils ne sont pas là pour vous faire peur, mais pour vous réveiller.

Et il faut absolument intégrer une chose : vous ne pourrez pas y échapper. Une fois que le processus est lancé, une fois que vous décidez de changer en profondeur, la vie se charge de vous mettre face à ce que vous devez libérer. Ce n’est pas une punition, c’est une purification. Chaque situation que vous vivrez deviendra une porte d’apprentissage. Et c’est en les franchissant en pleine conscience que vous commencerez à vraiment incarner cette paix intérieure que vous cherchez.

Dans ce premier module le MOD-EX01, je vous proposerais donc d’entamer ce chemin de transformation avec ce que j’appelle l’exercice n°1 ” Transformation les bases philosophiques à appliquer et non à éviter “. Il s’agit d’un point de départ essentiel. Simple mais puissant. Alors si vous êtes prêts à vous engager ne serait-ce qu’un peu, commençons ensemble dès maintenant.

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